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La Mataroni, un affluent de l’Approuague ! En quête de l'Eldorado

Manon Guillaume
17 décembre 2012
Manioc propose des ouvrages sur la thématique de l’orpaillage, et ce aussi bien sur les lieux aurifères que les moyens d’extractions. Aussi, suffit-t-il d’ajouter un peu de volonté pour pouvoir ramener pourquoi pas des pépites d’or !
 Carte des concessions minières en Guyane française au 19e siècle

Suite à la consultation de quelques cartes, et de ce passage de l'ouvrage «Les placers de la Compagnie d'Approuague, après avoir appartenu à un financier parisien, ont été récemment concédés à une seconde Compagnie, celle du Mataroni, qui a résolument repris les travaux abandonnés. Sur les terrains délaissés, on récolte jusqu'à 70,000 francs d'or par mois, et celte somme sera prochainement augmentée par l'introduction de travailleurs hindous . La production n'était eu 1863 que de 132 kilogrammes : elle s'est élevée en 1872 à 726 kilogrammes, sans parler de l'or non déclaré et passé en fraude, qu'on évalue au quart.». Le bassin de l’approuague semble contenir de nombreux filons, il apparaît donc tout à fait stratégique de choisir cette destination. Le haut-approuague, est d’ailleurs toujours orpaillé aussi bien par des légaux que des clandestins. Seulement, sans arme, il apparaît plus judicieux de ne pas empiéter sur leur territoire… Le choix s’est ainsi porté sur la mataroni, un affluent de moyenne importance pour l’approuague.

Equipé de canoës, de réserves de nourritures, et de pagaies, c’est parti pour remonter jusqu’au saut Lavillette en espérant repérer sur le chemin, un caillou brillant, pouvant-être ce précieux minerai. Malheureusement, mis à part des reflets de quartz, ce sera bien le seul minéral ayant passé entre nos mains. Et donc à défaut de pouvoir confectionner un pendentif avec cette introuvable pépite, quelques photographies de la rivière qui montre une toute autre richesse.

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