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FRANTZ FANON

Carolyn Pancaldi
11 décembre 2013
Manioc rend hommage à Frantz Fanon. Le 06 décembre 1961, Frantz Fanon mourrait d'une leucémie, un an avant l'indépendance de l'Algérie pour laquelle il s'était battu.  A l'occasion du 54ème anniversaire de sa mort, Manioc vous propose de découvrir tous les documents (vidéos et articles) quelle possède sur Fanon.
Couverture du livre Frantz Fanon, une vie de David Macey

Né le 20 juillet 1925 en Martinique, le jeune Frantz débute ses études sur l'île, puis part en France poursuivre ses études. A l'âge de 18 ans, il s'engage dans l'armée française, désireux de combattre le nazisme. Durant la guerre, il sera blessé dans les Vosges et confronté au racisme et à la discrimination.

A la fin de la guerre, il reprend ses études de médecine, tout en suivant des cours de psychologie et de philosophie, à la faculté de Lyon. Pendant ses années d'études, Fanon publie un journal à l'intention des jeunes de couleur intitulé Tom Tom.

A l'âge de 25 ans, il est interne des hôpitaux et se spécialise en psychiatrie. En 1951, il soutient sa thèse de doctorat. En 1952, il publie son célèbre ouvrage Peau noir, masques blancs. L'année suivante, il est nommé médecin chef d'une division de l'hôpital de psychiatrie de Blida-Joinville en Algérie. Dans cette structure, il introduira de nouvelles méthodes de sociothérapie et de psychothérapie auprès des malades algériens.

En Algérie, Frantz Fanon s'engage auprès de la résistance nationaliste et du Front de Libération National (FLN). En 1956, il démissionne de l'hôpital et se fait expulsé, l'année d'après, de l'Algérie.

A Tunis, il rejoint le FLN et deviendra le rédacteur du journal F.L.N., El Moudjahid. 

En 1953, il participe aux travaux du premier congrès des écrivains et artistes noirs à la Sorbonne. 

Entre 1957 et 1958, Fanon assistera au Congrès inter-africains de Bamako et Cotonou. 

En 1959, il est gravement blessé à la frontière algéro-marocaine. Transféré en Italie, à cause de ses nombreuses blessures, il échappera à un nouvel attentat.

En 1959, il publie L'an V de la révolution algérienne ainsi que Pour la révolution africaine. En 1960, il deviendra ambassadeur du Gouvernement Provisoire de la République Algérienne (G.P.R.A) au Ghana.  Atteint d'une leucémie, il ira en URSS puis aux Etats-Unis se faire soigner. Malheureusement, il décède en 1961 à Washington, à l'âge de 36 ans, la même année que la parution de son ouvrage Les damnés de la terre. Son corps fut rapatrié en Algérie et l'année d'après l'indépendance de l'Algérie était proclamée. 

Couverture du livre Les damnés de la terre de Frantz Fanon

Sur Etudes et Recherches :

 

Côté Vidéos :

 

Sur le Catalogue collectif des périodiques Caraïbe - Amazonie

  • Jacques Jacques, Fanon entre le réel et l'inconscient, Carbet : revue martiniquaise de sciences sociales, n° 11, 19991, p. 15-30.
  • Mourad Yelles, Frantz Fanon et la création poétique, Portulan : littératures, sociétés, cultures des Caraïbes et des Amériques noires, n° 3, 01-10-2000, p. 235-250.
  • James Forman, Lettre de Fort-de-France, Acoma, n° 1, 01-04-1971, p. 7-28.

 

Bonne lecture !

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